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« J’me suis sentie demunie » : la galere des lesbiennes sur les apps de rencontre

By February 13, 2022 No Comments

« J’me suis sentie demunie » : la galere des lesbiennes sur les apps de rencontre

En swipant dans Tinder, inlassablement, les lesbiennes qui utilisent l’app de rencontre seront confrontees a votre probleme. « Recherche troisieme personne Afin de pimenter notre couple », peut-on lire dans la presentation de l’un profil, « on cherche une femme pour un plan a trois » dans un autre, « experimentation », « fantasme », etc..

« A un moment, quand J’me connectais sur Tinder, 1 tiers des profils que je voyais dans mon feed etaient des couples heteros », se souvient Celia. Toutes les individus que Numerama a interrogees Afin de ce billet sont formelles : nos couples en requi?te d’une troisieme personne seront 1 probleme generalise sur les applications de rencontre. Mais ils ne semblent qu’un probleme parmi bon nombre d’autres.

Aujourd’hui, il n’a jamais ete aussi simple de rencontrer de nouvelles personnes. Les differentes apps et sites de rencontre permettront a beaucoup de Francaises et Francais chaque annee de trouver plans cul et relations stables, desfois en seulement deux instants ou swipes. Adopte un mec, OkCupid, Tinder ou meme Grindr comptent des milliers d’utilisateurs en France. Malgre ces revolutions et ces innovations, pour les lesbiennes, ce qui est i  chaque fois autant la galere.

« Il n’y a pas grand monde » i  propos des des apps lesbiennes

Au moment de telecharger une application de rencontre, une evidence s’impose tres vite pour les lesbiennes et ces dames queers : il n’y a pas vraiment le choix. « au moment oi? tu es hetero, depuis enormement d’options, les identites de chaque app seront vraiment claires. Neanmoins, Afin de les femmes, ca n’est jamais l’eventualite », resume Delphine. « Je m’etais renseignee et c’est dur de denicher des apps juste pour meufs. C’est nullement bien renseigne, tu ne sais pas trop d’ou elles viennent, ni si c’est plutot pour des plans cul ou du bon… »

Il existe bien des app destinees uniquement a toutes les lesbiennes et a toutes les femmes queers. Notre recherche « rencontre lesbienne » via le Google Play Store donne une vingtaine de resultats, et 8 apps existent sur l’App Store d’Apple. Cependant, en France, elles ne semblent que reellement peu employees. Seules deux d’entre elles ont ete mentionnees par les gens que Numerama a interrogees : Her, et Zoe. Et sur ces apps, « il n’y a pas grand monde », a pu constater Delphine.

L’app de rencontre Her

En plus, une grande partie des rares individus presentes sur ces apps ne semblent pas francaises. « C’etait surtout des Americaines ou des filles de passage en France », se souvient Lena, qui possi?de essaye Her a Lyon depuis deux annees, avant de rapidement arreter. Et des qu’on sort des belles villes, c’est encore pire. Saf, qui a essaye Her et Zoe a Rouen, se souvient qu’« il n’y avait personne. Sur l’une des deux, il n’y avait litteralement pas de profil, ainsi, sur l’autre, on est des, dont une mineure.»

Her revendique environ 150 000 utilisatrices en France. A l’inverse de Grindr, la tres populaire app de rencontre Afin de hommes gays, « j’ai l’impression que personne ne sait que Her et Zoe existent, ainsi, que et ca ne marche pas », analyse Delphine. Et, Par exemple, si chacune des gens interrogees par Numerama nous on parle des deux apps, aucune d’entre elles ne les a utilisees longtemps.

Pas assez de moderateurs ou moderatrices

Sur Her, parmi des rares personnes inscrites, on trouve en fera de nombreux faux profils. Aisling estime que, sur Her, pres d’un quart des profils qu’elle a pu voir seraient des faux. Elle cause de profils « qui viennent demander des nudes en direct », ou encore de ceux « qui matchent entre 1 h et 3 h du matin, demandent a passer sur Snapchat et a avoir des nudes.»

Celia raconte avoir ete confrontee a « des faux profils qui essayaient de soutirer de l’argent », et avoir prefere aller sur Meetic. « Ils font vraiment une activite de moderation. Je n’ai jamais ete emmerdee avec un homme ou avec un couple. »

De maniere generale, les apps specialisees pour lesbiennes et jeunes filles queers seront toutes americaines. Et comme elles sont faites par des anglophones, la moderation n’arrive pas toujours a suivre. Contactee par Numerama, Robyn Exton, la fondatrice de Her explique Effectivement que les 40 moderateurs employes via https://besthookupwebsites.org/fr/datemyage-review/ l’app ne parlent jamais francais, et utilisent des logiciels de traduction. « Nous esperons bientot ajouter des moderateurs francais a notre equipe », tempere-t-elle. Si les faux profils ne restent que rarement un moment sur l’application, claque est qu’ils ont, souvent, moyen d’entamer des conversations au milieu des utilisatrices, et qu’ils paraissent trop nombreux.

« Aucune nouvelle personne a proximite »

Peu de personnes inscrites, faux profils… ces problemes poussent du coup les lesbiennes et les femmes queers a se tourner vers d’autres solutions : nos apps ou sites de rencontre « generalistes ». « Je ne connais personne du entourage qui utilise vraiment nos apps speciales Afin de lesbiennes », resume Delphine.

L’ensemble des gens interrogees confirment : au final, se paraissent surtout i  propos des app classiques que nos lesbiennes vont. Neanmoins, aussi dans Tinder, l’une des apps de rencontre les plus telechargees en France, les lesbiennes se retrouvent regulierement confrontees a un message : « Aucune nouvelle personne a proximite ».

« Il m’est arrive 3 ou 4 fois d’observer ce message, en seulement certains semaines d’utilisation », raconte Lena, qui vit pourtant a Lyon. « Je me suis evoque, wow, j’habite arrivee au bout, ainsi, pourtant j’habite pas a la campagne. J’etais etonnee, ainsi, decue aussi. Je m’etais evoque : j’ai jamais pu arriver au bout de l’integralite des lesbiennes celibataires de Lyon c’est jamais possible. Elles paraissent ou ? On doit que j’aille ou ? », se souvient-elle.

« A la base, tu veux juste rencontrer des filles, mais en fera tu galeres. J’etais solo dans ma recherche, je trouvais personne i  propos des applis, et ca m’a fait manquer plein de trucs », regrette Delphine. « Je me suis sentie tres demunie. Quand tu commences a vouloir accoster des filles, meme a Paris, le premier reflexe c’est les applis ou internet, mais en fera t’as nullement beaucoup d’infos ou de choix. »

It’s a match ! Tinder

Et le probleme reste exacerbe des que l’on sort des belles metropoles. « Ca m’arrive tres regulierement d’arriver au bout des profils. Depuis eu des fois ou je swipais 10 fois, et il n’y avait plus personne », explique Saf, qui vit a Rouen. Et parmi ces 10 profils, Tinder lui proposait des couples et des hommes.

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