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J’ai grossophobie est l’une des dernieres discriminations autorisees

By May 10, 2022 No Comments

J’ai grossophobie est l’une des dernieres discriminations autorisees

Le mot “grossophobie” a fera le entree au dictionnaire en 2019. Bien plus qu’une “peur des personnes grosses”, il designe tous les comportements stigmatisants et discriminants envers celles et ceux qui paraissent obeses ou en surpoids. Sylvie Benkemoun, psychologue et psychotherapeute, nous explique pourquoi tout le monde pourrait se remettre proprement dit face a votre sujet.

Apres avoir publie On ne nait jamais grosse en 2017, Gabrielle Deydier a sorti recemment un documentaire bouleversant, On acheve beaucoup des gros, dans lequel elle raconte comment, “lorsque l’on sort en norme, si l’on deborde, notre vie se complique”. L’autrice de 39 annees mesure 1 metre 54 et pese 125 kilos. Elle a tendance a dire qu’elle “mesure une Kylie Minogue et en pese trois”. Une remarque amusante, en introduction d’un film qui ne l’est gui?re du tout. Pendant une cinquantaine de minutes, Gabrielle Deydier nous revele combien la agence dans laquelle nous vivons fait constamment preuve de grossophobie. Mais que signifie ce neologisme ?

Qu’est-ce que la grossophobie ?

“J’ai grossophobie, c’est le rejet des individus grosses et la valorisation d’une minceur, expose Sylvie Benkemoun, psychologue-psychotherapeute et presidente du GROS, le Groupe de reflexion sur l’obesite et le surpoids. C’est un adventist singles match rejet qui s’exprime de facon stigmatisante, a travers des prejuges, des pensees toutes faites via ce que sont les gens enormes et ce qu’elles ne font pas maigrir : l’impression qu’elles sont forcement occupe a manger, qu’elles ne bougent jamais, ne semblent gui?re intelligentes, ne se lavent pas, sentent mauvais. C’est une peur de ressembler a ces individus grosses qui entraine aussi une mise a l’ecart dans de multiples aspects d’une vie : a l’ecole, dans l’emploi, les relations amicales ou amoureuses”.

Bien qu’elle l’utilise, la specialiste se mefie du terme “grossophobie” dont elle pue qu’il devienne promptement votre mot abstrait, qu’on oubliera vite. “Je prefere parler de ‘rejet’, de ‘stigmatisation’ des gros. Depuis 1987, l’obesite a ete reconnue tel maladie. Les autres maladies, on les tolere, mais celle-ci, on ne la tolere gui?re. En fait, la grossophobie est l’une des dernieres discriminations autorisees”.

Un monde ou “rien n’est pense pour les gros”

Un extrait de On acheve bien les gros illustre particulierement cette initiative de “discrimination autorisee”. Gabrielle Deydier te prend l’exemple des deplacements en avion et du fait qu’une personne obese doit payer le prix de quelques sieges Afin de i?tre capable de voyager. “a la place de se dire qu’on va faire payer 2 places a une personne obese, on peut aussi imaginer qu’on fasse plusieurs sieges qui soient plus larges. Il n’y a rien qui reste pense pour nos gros, que votre soit le dentiste qui possi?de peur que tu casses le fauteuil, ou quand je vais chez le medecin et que je ne peux pas m’asseoir au sein des sieges a accoudoir en salle d’attente”. Elle ajoute : “on voit 10 millions de gens obeses en France, ainsi, personne ne se requi?te ou elles sont… Neanmoins, elles paraissent ou ? Manque dans l’espace public, elles ne vont pas pouvoir jamais se l’approprier ! Di?s que elles se l’approprient, elles se font insulter”.

Les consequences une grossophobie

Mes consequences de votre grossophobie omnipresente sont grandes. “Cela aggrave des problemes d’obesite des individus qui en seront victimes, explique Sylvie Benkemoun. Elles se sentent sans cesse regardees, jugees, elles ont honte, culpabilisent, cela accentue leurs troubles du comportement. Etre gros est tellement ardu dans une societe qui refuse ses gros (contrairement a l’Allemagne ou l’Angleterre entre autres qui seront des pays plus tolerants) que la grossophobie va agir comme votre nouveau traumatisme chez des individus qui ont deja connu des evenements de vie difficiles, comme des abandons, des violences physiques, sexuelles…”.

Le mal-etre genere chez certaines personnes est si important qu’il peut entrainer des addictions a l’alcool, aux drogues, causer de enormes depressions voire conduire au suicide. Selon notre psychologue, la solution pour mettre fin a ce cercle vicieux est d’informer au maximum.

Peut-on mettre fin a la grossophobie ?

Ce qui est complexe, dans un premier temps libre, c’est de prendre conscience de ce qu’est J’ai grossophobie et de nos propres agissements. “de nombreuses internautes ne se rendent aussi gui?re compte qu’ils ont des paroles grossophobes, detaille-t-elle, mais ces pensees touchent tout un chacun. En hopitaux, notamment, il va i?tre frequent de constater 1 mepris pour les gens gros. Un medecin peut tout a fait affirmer qu’il est bienveillant et dire quelque chose de tres blessant pour le webmaster en face”.

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